Les planètes influencent-elles votre vie ?

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Bonjour les amis,

Aujourd’hui, tout le monde connait son signe, ou presque. Selon un sondage de la Sofres, nous serions 90 % à connaître notre signe astral et surtout 50% à y croire ! Alors que nous n’étions que 30% dans les années 1960. Cet engouement pour l’astrologie est un véritable phénomène de société. Faut-il s’en amuser comme Rabelais, prédire que ‘les riches se porteront mieux que les pauvres’ ? La moquerie est facile. Or, l’astrologie qui puise ses racines dans la Babylone Antique mérite plus d’égards. Parce qu’elle a été pendant des siècles un art sacré, creuset de la science et des connaissances. Et parce qu’elle a intéressé de grands esprits comme Kepler ou Newton.

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Un peu d’histoire

L’opposition entre astrologie et astronomie n’a pas toujours été aussi virulente qu’aujourd’hui. Lorsque l’astrologie nait à Summer, 2000 ans avant notre ère, les choses sont claires. Elle est une religion. Les astres sont assimilés aux Dieux : prêtre, astrologue et astronome ne sont qu’un seul et même homme.

En haut de son observatoire (la ziggourat), l’astrologue, muni d’une horloge à eau et d’un cadran solaire,  s’efforce d’interpréter les messages divins : le destin des armées, du peuple et du souverain est écrit dans le mouvement des planètes et la variation de luminosité des étoiles.

Ce sont les Grecs, environ 1000 ans plus tard, qui vont désacraliser la discipline : les astrologues ne sont plus des prêtres, mais des savants, médecins, philosophes. Car l’astrologie s’est emparée de la science mathématique.

On ne ‘lit’ plus les mouvements des astres dans le ciel, on les calcule.

Et il est donc possible de créer le premier horoscope : l’astrologie s’impose comme une méthode scientifique.

Lorsque l’astrologie tomba aux mains des Romains, elle devint une caricature superstitieuse de la Connaissance qu’elle avait été autrefois.

Le cloisonnement des savoirs

Tout d’abord, il est important d’insister sur un point essentiel à la compréhension de la manière dont les choses se sont précisées dans l’antiquité.

En effet, les anciens n’éprouvaient pas le besoin de cloisonner le savoir, exigence et caractéristique de notre époque : s’en tenir à une spécialité et interdictions de toucher à d’autres domaines sous prétexte de passer pour un charlatan.

Pourtant, à notre époque justement, qui oserait dire de Léonard de Vinci qu’il aurait du se contenter de peindre, ou de poursuivre de longues recherches sur l’anatomie, d’ailleurs utiles en peinture, ou de ne pas explorer d’autres domaines de l’esprit ?

Aurait – on interdit à Pythagore de s’occuper de musique, alors que ce mathématicien – ce mot avait au V e siècle avant J.C. une signification qu’il n’a plus – découvrait entre les sons des relations numériques harmoniques qui sont encore à la base de l’accord du violon ?

Il n’existait donc pas de rupture alors entre l’Astrologie et l’Astronomie, dont les lois permettaient d’apprécier l’action des corps célestes non seulement sur notre planète, mais aussi sur notre propre comportement, sur notre propre nature.

L’égyptologue Zbynëk Zaba a pu étudier des documents représentant le ciel de manière précise pour nous faire savoir qu’avant 2800 avant J.C., les Egyptiens connaissaient la précession des équinoxes, responsable du mouvement des étoiles fixes, que leurs constructions monumentales, très précisément orientées, prenaient bel et bien en compte.

L’astrologie en tant qu’attitude

Les douze signes du zodiaque sont les premières notions que chacun connaît ou croit connaître de l’astrologie. Alors que les Babyloniens privilégiaient les planètes, le zodiaque résume aujourd’hui pour le public la démarche astrologique qui est symbolique. Le symbolisme, pour les anciens, n’avait pas pour fonction de combler un besoin de rêverie, avec quoi beaucoup le confondent, hélas, de nos jours.

C’était un regard qui leur permettait de saisir la véritable nature des êtres et des choses.

En Egypte, par exemple, les prêtres qui examinaient les astres procédaient d’une démarche où la Science, la Technique et l’Inspiration participaient ensemble d’un Art Divin. Cet art avait pour but de rendre perceptibles les causes premières, selon leur logique, c’est à dire qu’il s’agissait d’une méthode rationnelle, mais aussi d’une sensibilité apte à saisir ce qui est imperceptible à l’oeil ou à la raison.

Pendant des siècles, l’astrologie ne cessera jamais de progresser. Surtout en Orient, où le rationalisme ne sera jamais érigé en doctrine. A Rome, Manilius ( environ an 10 avant J.C) met au point une classification des caractères.

Les puissants y croient et s’en réservent l’usage exclusif : seuls les maîtres du monde ont le droit d’interpréter le déplacement des planètes !

Il nous reste ainsi par exemple de cette astrologie, pratiquée également en Gaule, 188 fragments d’ivoire des tablettes de Grand (dans les Vosges).

Pendant longtemps, l’astrologie a été d’abord au service de ‘l’administration’ au sens noble du Pays, avant de devenir un privilège aristocratique. Autant dire qu’elle était loin d’être accessible aux masses populaires.

Quelques astrologues au fil du temps

Albert le Grand (1200 environ-1280), théologien, philosophe, chimiste,béatifié en 1622, établit un classement astrologique des plantes selon leurs propriétés. Il fût le maître de Thomas d’Aquin qui revint à maintes reprises sur le sujet des conditionnements astraux.

Roger Bacon (1214-1292), moine, philosophe, savant, s’occupa aussi d’astrologie mondiale et remis à l’honneur le choix astrologique des moments favorables aux entreprises de tous les domaines de l’activité humaine.

Arnaud de Villeneuve (1240, environ- 1311), médecin et théologien s’intéressa aussi de très près à l’astrologie. Il a failli mal finir à cause de ses prédictions sur la fin du monde qui se sont avérées fausses.

Johannes Müller von Königsberg- Regiomontanus– (1436-1476), astronome et mathématicien composa des éphémérides à l’usage des astrologues.

Paracelse (1493, 1541), médecin, alchimiste a écrit dans un de ses ouvrages: ‘ Nous sommes à l’image de Dieu, mais aussi à l’image du ciel tel qu’il était disposé au moment de notre naissance. On éviterait bien des problèmes si on savait, avant de soigner un malade, quel est son thème astral. ‘

Galilée (1564-1642) physicien et astronome Italien, s’adonna à la pratique astrologique à la demande de son patron, le grand duc de Toscane.

Johannes Kepler (1571-1630) est un astronome célèbre fut aussi astrologue.Il établissait des cartes du ciel. Il pensait que dès lors où l’astrologie serait une science moins balbutiante, elle permettrait aux hommes de comprendre comment ils s’inscrivent dans l’univers.

Isaac Newton ( 1643-1727), physicien et philosophe, il a étudié l’astrologie. Dans sa Chronologie, il met en évidence d’intéressantes relations entre la mythologie et des détails de l’histoire de l’astromancie antique.

Goethe (1749-1832), romancier et homme d’Etat allemand a été toute sa vie un farouche défenseur de l’astrologie.

Michel Gauquelin (1928 –1991), psychologue, il publie ‘l’influence des astres’. Son objectif de départ était de démontrer que l’astrologie était infondée.

En 1666, Colbert exclut l’enseignement de l’astrologie dans les universités. Ce qui s’est passé, en fait, c’est la vogue de consommation d’almanachs ‘astrologiques’, à laquelle d’ailleurs, aucun astrologue digne ne pouvait souscrire, mais tout fût mis dans le même sac… Il y a quelques polémiques à ce sujet, édit ou pas édit. Il n’en demeure pas moins que c’est à partir de cette époque que l’astrologie en France a connu une vague d’obscurantisme.

Ensuite, Voltaire usa de tout son zèle pour ridiculiser l’astrologie. Les encyclopédistes lui porteront l’estocade finale : elle n’est plus une science, ni une religion, tout juste une superstition. Un coup de grâce dont elle a bien du mal à se relever.

Et à ce jour ?

Elle soulève toujours autant de passions. Adversaires et partisans s’affrontent régulièrement. Les astrologues eux-mêmes ne sont pas toujours d’accord , car il existe différents courants de pensée: l’astro-psychologie, l’astro-humaniste,  l’astrologie traditionnaliste, l’astrologie conditionnaliste, l’astrologie karmique…Finalement, rien de nouveau sur la comète.

François Charles Barlet ( 1838-1921), grand maître de l’ordre de la Rose-Croix, a crée la revue ‘science astrale’ en 1904. La revue se partageait en plusieurs rubriques : Causeries sur l’Astrologie (articles de fond) ; partie didactique : cours d’Astrologie ; partie pratique : horoscopes interprétés (avec figures) ; les premiers monuments astrologiques, astrologie chaldéenne ; partie technique : vocabulaire, directions, rectification de l’heure, représentation des astres, création d’un thème.

Dane Rudhyar ( 1895-1985), pionner de l’astrologie humaniste et transpersonnelle. L’intention de l’ Astrologie Humaniste est de ne plus s’exprimer en termes manichéens d’aspects bons ou mauvais , de faste ou de néfaste, mais en fonctions de rythmes , de phases, de modèles d’évolution et de réalisation de soi.

André Barbault (1921) astrologue Français, a été un des premiers à chercher à se connecter avec la psycho-astrologie. Son livre ‘traité pratique d’astrologie’ fait toujours autorité en la matière.

Il en existe bien d’autres encore…

Nous pourrions dire que nous sommes revenus à l’époque Romaine avec la prolifération des horoscopes. Les lunaisons sont aussi à l’ordre du jour : elles influenceraient l’ambiance générale de par les énergies qu’elles diffusent.

Je ne suis pas ici pour confronter les différentes pratiques d’astrologie, même si ma démarche vise plus une astrologie psychologique, basée sur une meilleure connaissance de soi qui permet de mieux appréhender son destin en fonction de ses capacités.

J’étudie aussi l’astrologie dans le but de proposer des outils pour effacer les conditionnements inconscients, à éliminer en soi les schémas de pensées négatifs et ainsi se diriger vers sa réalisation personnelle .

Cet article peut vous intéresser: un billet d’avion pour une révolution solaire

‘Personne n’est né sous une mauvaise étoile, il y a juste des gens qui ne savent pas lire le ciel.’ Dalaï Lama

Les planètes influencent-elles votre vie ?

Sujette à controverses, à polémiques, les fans comme les détracteurs d’astrologie se posent la question bien légitime de savoir si les planètes influencent notre quotidien, nos décisions, si elles ont du pouvoir sur notre libre-arbitre.  Certaines personnes  écoutent leur horoscope tous les matins, certains s’amusent de ces prédictions qu’ils estiment farfelues, mais sont néanmoins attentifs, d’autres crient au scandale, car ils réfutent l’idée de ne pas avoir la maîtrise de leur destinée.

Pour ceux qui me connaissent, qui me suivent, vous savez que j’en suis venue à l’astrologie par esprit critique, dans le but de démontrer que cet art était une vaste fumisterie et un attrape-nigaud pour les personnes crédules en mal de soi.

Je vous invite à lire ce billet qui vous en dira un peu plus sur mon histoire

C’est à partir de votre carte du ciel natal que l’astrologue va étudier comment les passages des planètes peuvent impacter votre présent et votre futur. Désolée d’être aussi technique pour les néophytes: j’examine aussi attentivement les pas et les directions. Il vous faut néanmoins garder à l’esprit que passage ou pas, transits ou pas, celui qui reste assis à ne rien faire, ne trouvera pas de boulot comme par magie.

Ma pratique de l’astrologie

L’astrologie n’établit pas une liste plus ou moins détaillée de ce que le natif va vivre. En fait, elle manifeste surtout comment il va vivre, c’est à dire quel sera le rapport entre un être, ce qui fait sa particularité, sa nature propre, et ce qui lui viendra ‘de l’extérieur’.

Chacun voudra aisément reconnaître qu’il n’existe pas deux êtres qui vivront des événements en tous points identiques de la même façon. Tel aspect, bon pour l’un, ne le sera pas pour l’autre, d’où ce principe essentiel en astrologie: aucun élément ne peut être considéré isolément dans l’étude d’un thème astral, même prévisionnel.

Par définition, il s’agit d’un ensemble de causes, en interaction intime. Mais l’étude appropriée ne peut être accomplie que par celui ou celle qui s’est efforcé de saisir l’essence, la caractéristique de chacun des symboles constitutifs du thème.

Chaque être est alors défini dans le respect de ce qui constitue sa différence : en fonction du dosage tout particulier de ses potentialités et relativement aux événements auxquels il sera confronté.

Nous voilà bien loin des définitions à l’emporte-pièce du type : Saturne, le grand maléfique.

Un article sur Saturne ici

Je propose des études prévisionnelles astrologiques, non pour vous faire des prédictions toutes faites, mais pour prendre connaissance des actions et pratiques au niveau physique, énergétique et mental qui vous serons bénéfiques, et celles qu’il vaudra mieux éviter à certains moments.

« L’astrologie n’est pas synonyme de fatalisme. Elle permet de dégager la structure d’un être humain ou d’un groupe, et si nous sommes déterminés dans notre structure, nous sommes néanmoins libres dans le développement du contenu de cette structure. Dans la vie, les jeux sont donnés, mais avec un jeu donné, chacun peut faire une partie différente ». Goethe.

 Article à lire: un thème astrologique, pourquoi faire ?

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A très vite.

Marie-Pierre

N° siret: 345328785 00091

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2 réflexions au sujet de « Les planètes influencent-elles votre vie ? »

  1. j’ai lu cet article et calculer le nombre d’expression j’ai trouvé cela trés intéressant

    • Merci beaucoup de votre retour Vittoria. En faisant une analyse approfondie rien que sur le nombre d’expression, nous arrivons à cerner nos problèmes et ainsi mieux comprendre ce qui nous bloque et comment faire pour vivre une vie plus en adéquation avec notre chemin de vie.
      Bien à vous.
      Marie-Pierre

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