Bonjour les amis,
certaines philosophies nous invitent à rechercher les empreintes émotionnelles, à traquer les vilaines manies de nos ancêtres. Le but serait de nous libérer de notre héritage génétique, de nos mémoires cellulaires non seulement pour vivre une existence plus conforme à nos rêves, mais aussi pour éviter de les transmettre à nos enfants afin qu’ils ne reproduisent pas les traumatismes des générations précédentes. Allons plus loin.
Qui sont nos ancêtres ?
Il y a eu au fil des millions d’années plusieurs sortes d’hommes préhistoriques. Certaines ont disparu, comme l’Homme de Néanderthal, d’autres se sont développées, et nous descendons directement de l’Homo Sapiens (entre -40 000 et -10 000 ans): (Sapiens sapiens), c’est nous ! Autant dire que depuis des milliers d’années, nous avons tous un lourd bagage génétique en bien comme en mal. Sans aller aussi loin, remontons simplement au moyen-âge et aux pratiques de cette époque, car le but de ce billet n’est pas non plus de vous faire un cours d’histoire sur l’anthropologie et les origines de l’Homme.
Je ne voudrais surtout pas vous décourager devant l’ampleur du chantier, si vous êtes adepte du nettoyage génétique, mais gardez à l’esprit que nous sommes tous issus de violeurs, coupeurs de têtes, de délateurs, de femmes qui ont accouché dans la nature en abonnant leur bébé, de mendiants, de voleurs et d’usurpateurs.
Comme tout à chacun, nous comptons aussi dans notre héritage génétique des aïeux très pieux, qui ont passé leur vie dans un couvent. Certains ont comploté, d’autres ont été forcé, plus rares ceux sont qui se vraiment engagés dans une démarche religieuse par un choix personnel. Nous pouvons tous aussi nous glorifier d’être le descendant d’une âme spirituelle ou généreuse.
Sommes-nous coupables de nos ancêtres ?
La psychogénéalogie est une méthode de psychanalyse qui consiste à rechercher dans le vécu de nos ancêtres les sources de nos éventuels troubles psychologiques, maladies ou comportements étranges. Que nous les connaissions ou pas, nos aïeux pèseraient sur notre propre histoire personnelle de par les systèmes de répétition que nous mettons en place inconsciemment.
Cette méthode nous aiderait à nous libérer d’un destin répétitif, de nos blocages et à découvrir qui nous sommes vraiment.
Partant de ce principe, il faudrait éviter de donner le prénom d’un héros, d’un arrière, arrière grand père à votre enfant afin de ne pas alourdir son bagage émotionnel. Louis XIV et Louis XVI n’ont pas eu le même destin, enfin d’après les livres d’histoires, car je n’y étais pas…Nous ne sommes évidemment pas coupables de nos ancêtres, mais sommes-nous conditionnés émotionnellement par un ancien qui a zigouillé toute sa famille en l’an 1000 ?
Les schémas transgénérationnels
Il est important de différencier la transmission entre des générations qui se connaissent et celle nommée transgénérationnelle qui fait référence à des aïeux beaucoup plus lointains. Notre éducation, nos parents, nos arrières et grands parents ont façonné notre personnalité et la façon dont nous allons appréhendé notre existence et nos choix de vie.
Vous avez sans doute remarqué que dans une fratrie, alors que l’éducation est à peu près la même, certains ne réagissent pas du tout de la même façon.
C’est bien là où va se jouer la différence de caractère. L’un va reproduire le schéma paternel ou maternel, tandis que l’autre va opter pour un autre comportement. Beaucoup de nos problèmes actuels prennent la plupart leur source dans la petite enfance, voir dans la vie intra-utérine. Pour nous libérer du poids du passé, si celui-ci nous encombre, nous avons besoin d’un positionnement clair face à ce que nous avons subit.
Il faudra néanmoins se méfier du syndrome des faux souvenirs qui tirent vers le bas, occasionnent des ruptures avec le clan familial.
Dans ce processus de thérapie de la mémoire retrouvée, il importe d’être extrêmement vigilant, pour ne pas devenir dépendant du psychothérapeute. Comme je vous l’ai dit plus haut, nous descendons tous d’une lignée qui date de plusieurs siècles. Vous n’aurez pas assez d’une vie pour nettoyer les erreurs et les secrets de famille de tous vos aïeux.
Dans son livre Jean-Pierre DUTHOIT, (1946-1994), psychiatre, praticien hospitalier au CHS de Lommelet « Essai sur les phénomènes transgénérationnels » éd. de L’Harmettan est conscient du danger qui est de se river sur autre chose que sur le vécu du patient, et conclut qu’une approche délibérément transgénérationnelle ne constitue en soi une méthode thérapeutique. Il explique : ‘ce n’est que via un travail sur soi avec un accompagnement thérapeutique adapté qui permet d’arriver à vivre sa vie suivant non plus les critères que nous n’avons pas choisis et les loyautés familiales sous-jacentes, mais en conformité avec un destin que nous apprenons alors à (re)construire suivant nos stricts besoins et la recherche d’un plus grand bonheur ! ’
Article à lire : ‘votre rêve est-il réalisable ? ‘
Peut-on se libérer de son héritage génétique ?
La famille reste un lieu de repère dans une société qui en manque cruellement. Savoir d’où l’on vient ancre notre existence. Les liens familiaux nous offrent des lots de malheurs et de bonheur. Dès son arrivée sur terre, l’enfant se construit à travers eux. Il apprend à se frotter aux autres et à composer avec les différentes personnes de son entourage. Certains naissent dans une famille aimante, d’autres dans des conditions plus difficiles.
Il est parfois nécessaire d’entreprendre une démarche thérapeutique si le poids familial génère des peurs, des addictions, des schémas répétitifs qui empêchent d’avancer dans son existence ou qui posent de gros problèmes d’insertion, de comportement.
Mais doit-on à tout prix se libérer de son héritage génétique, au prix de séances qui durent parfois toute une vie, moyennant sonnant et trébuchant, ce qui coûte aussi un bras ?
Si votre maman n’est pas très expansive, si votre papa a beaucoup travaillé et n’a pas eu le temps de s’occuper de vous, c’est peut-être frustrant, mais en aucun cas traumatisant.
C’est aussi à vous de savoir quel est votre but, ce que vous attendez d’un soi-disant nettoyage des mémoires ancestrales. Il est à noter toutefois que de nombreuses cultures vénèrent les ancêtres et que cette thérapie à pris sa source dans le mouvement New Age. Le New-Age est dans un contexte historique, celui de la guerre du Viêt Nam, du racisme, de la violence, et où va prévaloir, en contrepoint, l’idée de « reconstruire » un autre monde.
Sur quoi allez-vous baser votre connaissance des maladies, des tragédies, douleurs et chagrins de vos ancêtres?
Votre arbre généalogique vous apportera des informations sur des dates clefs comme celles de leur naissance, leurs mort et celles de leurs enfants, mais en aucun cas, va vous relater leur vie personnelle, leur bonheur et leur ennuis. Encore moins la façon dont ils auront vécu la mésentente avec leur époux, leurs enfants et avec tante Camille ou tonton Clovis. Quant à savoir s’ils se sont cassés une patte à huit ans ou à 16 ans et s’ils s’en sont bien remis…
Bernard Croisile, neurologue et neuropsychologue explique : ‘Ce n’est qu’à partir de 2 ou 3 ans, mais souvent bien plus tard, que les souvenirs peuvent être conservés pour toute la vie. Certains pensent se rappeler des événements antérieurs, mais ce sont des souvenirs reconstruits à partir de récits, de films ou de photos, et qui paraissent réels.’
Article à lire : une méthode simple pour se libérer des mémoires ancestrales.
Pour mieux comprendre qui vous êtes, votre thème numérologique peut vous aider.
A très vite. Marie-Pierre
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Très bon article, car à cela, on pourrait ajouter nos vies antérieures, qui nous influencent bien davantage que celles de nos ancêtres : on peut juste penser qu’on s’est incarné dans telle famille, justement parce qu’il y avait la résultante de tel et tel problème qui fait écho à la résultante de l’accumulation de nos propres expériences passées dans d’autres vies à d’autres époques.
Et comme on a oublié toutes nos vies antérieures, même si l’inconscient les connait, alors vivons dans le présent. J’en ai eu accès à certaines par le massage, mais elles furent si nombreuses que je suis bien sûre de n’avoir pas tout découvert, et bon, que cela résout-il ? Le présent nous présente les difficultés à dépasser à notre niveau, voilà. Et ce qui nous aide, et bien ce sont nos rêves, notre inconscient qui nous fait prendre conscience de tout ce dont nous avons été inconscient pendant la journée précédente : nous vivons le jour, et la nuit c’est le feed-back bilan, pour repartir le matin frais pour une nouvelle vie, à condition bien sûr d’écouter les rêves qui percent le voile jusqu’à notre conscience : n’oublions pas qu’un rêve non interprété est comme une lettre non ouverte. Dommage !
Mais il n’est heureusement jamais trop tard pour s’y mettre !