Qui n’a pas entendu autour de lui, sinon vécu par lui-même des parents se plaindre que leur enfant ne dormait pas, qu’il se réveillait plusieurs fois dans la nuit ou que depuis des années il squattait leur lit ? Les premiers mois, vous gérez, ensuite cela devient plus compliqué. Que faire ?
Au secours, bébé ne dort pas
Combien de couples ont connu cette expérience ô combien douloureuse, de vivre des nuits d’enfer, parce que leur bébé dort mal. Certains se sont armés de patience et de fatalisme, d’autres l’ont vécu comme une expérience douloureuse, car en fait un petit dérangement d’une nuit ou deux peut, s’il persiste, créer une réaction en chaîne où les choses se dégradent lentement mais insidieusement avec le temps. Beaucoup de parents, après des semaines de nuits blanches, mettent en place des arrangements pour que chacun y trouve à peu près son compte. On installe le (la) petit (e) chéri(e) au milieu des deux, (bonjour l’intimité) ou, à tour de rôle, chacun s’en va camper avec un un sac de couchage sur le canapé du salon. Quand l’amour est solide dans le couple, ces problèmes seront vus avec le temps comme de mauvais souvenirs.
Mais la fatigue, le manque de tolérance de l’un ou de l’autre, des liens affectifs fragiles ont souvent tôt fait de mettre le couple à l’épreuve. Surtout que l’enfant prend rapidement conscience de la place qu’il réussit à acquérir et devient parfois le ‘troisième du couple’.
Ces difficultés se résolvent généralement par eux-même au bout de trois ou quatre ans, mais trois années de nuits blanches, cela peut paraître une éternité. Certains parents ont recours aux tranquillisants pour lui voler une nuit de sommeil. D’autres optent pour la ‘bonne vieille méthode’ le laisser pleurer en fermant soigneusement les portes, afin qu’il comprenne que la nuit, c’est fait pour dormir et non pour brailler jusqu’à pas d’heure. Ce qui peut s’apparenter quand même à de la maltraitance.
Même s’il est catalogué comme caractériel, difficile etc, un enfant ne pleure pas pour rien.
Les troubles du sommeil de bébé
Jusqu’à environ six mois, on ne peut pas parler de troubles du sommeil chez un bébé. C’est un phénomène angoissant, perturbant et fatiguant, mais en aucun cas ces agitations nocturnes révèlent un quelconque problème de santé ou autres.
Je vous parle des nuits à répétition et non d’un souci ponctuel de digestion, d’une poussée dentaire ou d’infections virales qui l’empêchent de bien dormir.
Tout le monde le sait, un nouveau né n’a pas la poindre idée de la différence entre le jour et la nuit. Une fois ce constat posé, que votre mini moi a bien mangé, qu’il est changé, il continue à hurler et vous n’avez pas la moindre idée des raisons de son mécontentement. Vous avez vérifié sa température, vous le rechangez au cas ou un pipi intempestif gênerait son confort, vous poussez la chansonnette pour le distraire et surtout l’endormir, vous tentez la télépathie, mais que nenni, vous n’êtes pas plus avancé.
Impuissant à calmer ce petit bout de choux qui a quand même l’art de vous pourrir vos nuits à grands renforts de cris, la migraine commence à pointer le bout de son nez et vous n’êtes pas loin de pleurer de fatigue et d’énervement.
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Un bébé n’a que ses pleurs pour s’exprimer.
Les causes de son malaise peuvent être aussi nombreuses que variées. Et il n’a pas la possibilité d’y remédier. S’il a chaud ou s’il a froid, seul l’adulte peut enlever un gilet ou rajouter des chaussons à ses pieds.
Je ne vais pas vous faire l’inventaire de tout ce qui peut fâcher bébé, mais sachez que la cause la plus répandue est que votre chéri d’amour a besoin de vos bras, d’être rassuré. Il vient de passer quelques mois tranquillou dans le ventre de sa maman, un cocon bien douillet où il se nourrissait en mode ‘self service’ et le voilà propulsé sur terre, dans un espace qui lui semble vide et froid.
Non seulement, c’est le choc, mais par dessus le marché, il faut s’habiller, assimiler ces nouveaux modes de fonctionnements alimentaires, biberon, allaitement et paraît-il à heures fixes. Avouez que c’est quand même perturbant. Et il vous le fait savoir.
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Un bébé est très réceptif
Si vous me lisez souvent, sur mon blog ou ailleurs, vous savez que je répète souvent que nous sommes tous dotés d’un sixième sens et de la faculté à ressentir les choses de la vie.
Nous naissons avec celui-ci, comme les autres cinq sens, mais l’éducation, le formatage, le bourrage de crâne que l’on subit dès la petite enfance l’étouffent plus ou moins et parfois complètement. Un bébé, c’est une véritable éponge émotionnelle. Il ressent toutes les angoisses, les peurs, les colères, la fatigue, le stress de sa maman et de son papa,ce qui provoque naturellement ses pleurs.
L’instinct du bébé fait qu’il est confiant naturellement s’il se sent en sécurité. Même dépourvu de langage, s’il n’a pas toujours la compréhension des mots, il perçoit les intentions. Je vous le répète une nouvelle fois, bébé a besoin de vous, de votre odeur, du son de votre voix, de vos bisous : il a besoin d’AMOUR !
Les troubles du sommeil de l’enfant
A un moment donné, c’est décidé, plus question de se laisser pourrir vos nuits et puis, vous aimeriez bien retrouver une vie conjugale plus épanouie. Vous en auriez presque oublié le mode d’emploi pour faire des câlins avec votre moitié d’orange.
Côté câlins, votre petit prince ou votre petite princesse a été si gourmand que vous vous endormiez épuisés. Vous en avez assez de pratiquer l’amour platonique et vous ressentez le besoin de faires quelques exercices de kama sutra, même peu prolongés à cause d’une fatigue persistante et les nuits sans interruptions, il y a bien longtemps que cela ne vous ait pas arrivé.
La nuit réveille ses peurs, ses angoisses. Maman n’est plus là pour lui prouver qu’elle l’aime, papa ne peut plus le protéger, la chambre est vide, immense, souvent obscure. Le sommeil l’absorbe et les tourments du jour se transforment en personnages de cauchemar. Son imaginaire le livre à la merci des terribles dragons, des monstres qui l’attaquent, du monsieur qui lui veut du mal, du trou noir qui l’absorbe…
Tous ces troubles du sommeil sont le résultat de blocages émotionnels qui peuvent s’enregistrer à tous les stades de sa vie. Pendant la vie foetale (chocs ou traumatismes vécus par la mère, à la naissance (accouchement difficile), séparation d’avec la mère trop brutale ou mal vécue, période passée à la pouponnière parfois houleuse et ensuite des centaines d’expériences que vit le nouveau-né ou l’enfant et dont les parents n’ont pas toujours conscience et ne sont pas toujours témoins.
Ces troubles qui peuvent durer des années se règlent dans la plupart des cas avec le temps.
Bébé ne dort pas : solutions !
Comme je vous l’ai dit plus haut dans l’article, bébé a besoin de la présence aimante, rassurante et réconfortante de sa maman et de celle de son papa. Il est vrai que l’on parle souvent de la maman, car c’est elle qui l’a porté et que bébé a grandi dans son ventre avant de naître. Aujourd’hui, les pères s’impliquent de plus en plus pendant la grossesse de leur conjointe, ce qui est une très bonne nouvelle. Donc, des bras, des bras et encore des bras, des bisous et des câlins à gogo (aucun risque de contre indication de surdose). Bébé ne fait pas de caprices: il ne sait pas ce que ça veut dire.
La plupart des blocages émotionnels profonds de bébé ont été enregistrés dans sa vie foetale et sont donc directement liés à la mère.
Et s’il vous plait, point de culpabilité, cela ne ferait que rajouter une couche aux émotions négatives qu’il s’empressera d’absorber.
Rappel: bébé est une éponge émotionnelle. C’est par le filtre de ses émotions négatives que votre bébé a pu capter ses blocages. J’insiste sur terme ‘capter’ et non recevoir’, car c’est le foetus qui décide les émotions négatives qu’il va sélectionner et qui détermineront les buts existentiels de sa vie qui représentent ce que nous avons à comprendre et à solutionner dans notre existence.
C’est une des raisons qui expliquent pourquoi certains vrais jumeaux peuvent être très différents de caractère et avoir un parcours de vie opposé.
Pour mieux comprendre bébé et ses rapports inconscients qu’il entretient avec sa mère, son père et recevoir des conseils personnalisés, analyser son thème de naissance, permet aux parents d’appliquer des solutions concrètes et pratiques afin d’en faire un enfant équilibré.
Un thème bébé, qu’est ce que c’est ? Cliquez ici pour lire l’article
A très vite. Marie-Pierre
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