Bonjour les amis,
la mode de ces derniers temps est de se protéger des relations soit disant toxiques. Si certaines personnes se révèlent de fait manipulatrices et pas toujours droites dans leurs bottes, doit on les considérer comme des gens dangereux pour sa santé mentale et son équilibre personnel ?
Allons plus loin, si vous le voulez bien.
C’est quoi une relation toxique ?
D’après le dictionnaire en langue française, le mot toxique définit un produit ou une substance nocive pour l’organisme. Une relation toxique se traduit donc par la fréquentation d’une personne qui serait néfaste pour votre bien-être psychologique.
Nous sommes tous confrontés à des gens jaloux, mal dans leur peau, à des individus prêts à vendre leur âme au diable et à vous écraser vos petons pour asseoir leur soif de pouvoir. L’univers terrestre n’est pas un monde de bisounours. Les naïfs, les crédules en font souvent les frais. Il me semble impératif de différencier querelles ponctuelles ou récurrentes avec des proches, relations toxiques et pervers narcissiques.
De par son essence, ses vibrations, une relation toxique définirait une personne qui vous empêcherait de respirer, de vivre et vous étoufferait jusqu’à l’asphyxie. Bien évidemment, il existe des gens déséquilibrés et dangereux. Il suffit d’éplucher la rubrique des faits divers pour s’en apercevoir. Mais avons-nous réellement ce genre d’individus dans notre environnement social, familial, professionnel, personnel ?
Relation toxique, mode d’emploi
Une relation toxique est une relation qui vous épuise sur les plans affectifs, psychologiques, émotionnels mais aussi physiques.Une relation toxique se caractérise par le fait que la personne que vous côtoyez va établir un rapport de force avec vous pour toujours vous dominer, vous contrôler et tant qu’à faire vous mettre plus bas que terre. Nous retrouvons donc dans cette définition celle du manipulateur. Un pervers narcissique, manipulateur se nourrit toujours de la joie de vivre de sa victime. Il l’use, la démolit, la place sous son emprise morale et violente.
Et c’est sur ce point que je voudrais attirer votre attention.
Beaucoup confondent problèmes relationnels qui n’ont rien à voir avec des gens franchement malveillants, des vampires qui vous pourrissent l’existence. Pour votre information, les pervers narcissiques représentent 2% à 3% de la population.
J’entends, je vois trop souvent des personnes qui coupent les ponts avec leur entourage parce qu’ils ont reçus quelques remarques, pas toujours sympathiques, et les interprètent comme un signe évident d’une relation toxique.
Le plus gros problème de cette expression est qu’elle met tout le monde dans le même panier, sans différencier le pervers, le vampire, le méchant, le déséquilibré, l’autoritaire, l’égoïste et tous les défauts possibles et imaginables dont sont pourvus les humains, au féminin comme au masculin.
Ménage ou pas ménage ?
Rares sont les personnes qui ont pu au cours de leur vie, éviter de croiser le chemin de ceux que l’on appelle ‘les toxiques’. Il s’agit de ceux qui profitent de votre gentillesse, de votre générosité et de votre disponibilité. Ces gens paraissent bien sous tous rapports puis au fil du temps, la relation devient plus tendue, car vous prenez conscience que vous êtes le dindon de la farce. Vous faites face à un vampire des temps modernes qui cherche à se nourrir de tout ce que vous pourrez lui offrir: écoute, compassion, temps, argent.
Certains sont de véritables escrocs des sentiments. Le toxique est souvent celui qui accapare démesurément votre attention et requiert toute votre énergie. Si on caricature, vous êtes une épaule pour pleurer, une oreille compatissante pour écouter et une bouche pour plaindre et réconforter.
C’est à ce moment là qu’il vous faudra prendre conscience de votre positionnement.
Si cette relation vous met mal à l’aise, vous tire le moral vers le bas parce que la personne en face de vous pratique une histoire à sens unique, qui sert seulement ses intérêts et ne se préoccupent jamais de vous, il est temps de vous séparer d’elle.
Votre maman peut se montrer parfois envahissante, votre papa cherche toujours à vous protéger comme si vous aviez encore cinq ans, c’est par moment pénible, mais doit-on couper les ponts pour autant ? Il est possible que votre beau-frère soit un vilain individu qui prend un malin plaisir à chaque fête de famille à vous rabaisser, mais allez-vous mettre de la distance avec votre soeur avec laquelle vous partagez de bons moments de complicité ?
Quand à votre belle-mère, elle a peut-être la fâcheuse tendance à se mêler de ce qui ne la regarde pas, mais ce n’est pas une raison pour empêcher votre conjoint de la voir et de l’inviter.
Ces personnes ne sont pas toujours adroites, manquent peut-être de discernement, mais pour la plupart, au fond de leur coeur, elles ne vous veulent pas de mal. Une discussion en tête-à-tête pourra remettre les pendules à l’heure en exprimant votre ressenti sans accabler l’autre de reproches et d’invectives.
Si vous avez affaire à un patron détestable, un collègue épouvantable, gardez en tête que vous ne pourrez pas changer leur caractère. Quand à couper les liens toxiques avec eux, là il faut oublier. De deux choses l’une, soit vous en prenez votre parti, soit vous cherchez un autre job.
On est tous le toxique de l’autre
Vous connaissez tous l’expression: ‘balayer devant sa porte’. On peut toujours être l’indésirable de quelqu’un. Il suffit d’avoir un comportement lourd ou insupportable pour l’autre.
Que le premier qui n’a jamais cherché à manipuler un proche pour obtenir quelque chose lève la main !
Qui peut se vanter de n’avoir jamais insisté, quitte à se montrer pénible pour convaincre un proche de se rallier à ses idées, à ses projets ? Il nous est tous arrivé d’envoyer quelques piques là où ça fait mal. Les raisons sont multiples: énervement, colère, fatigue, vengeance, autoprotection.
Une personne peut s’avérer ‘toxique’ pour l’un et pas pour l’autre’.
Cela peut dépendre de votre degré de vulnérabilité mais aussi des atomes crochus que vous entretenez avec quelqu’un. Certains ne peuvent pas se voir en peinture et les mots d’oiseaux fusent plus vite que la vitesse de l’éclair. Accuser les autres de vos propres malheurs revient aussi à vous positionner en victime et pour le coup, c’est vous qui devenez l’indésirable.
Stop aux relations toxiques !
S’il est important de prendre en considération le mal-être des autres, il faut aussi tenir compte de votre bien-être et de vos ressentis. Rester dans une relation parce que vous servez de béquille ou parce que vous avez peur de ne plus avoir d’amis est l’indice qu’il y a quelque chose qui cloche et pas seulement chez l’autre. Ne minimisez pas votre implication et ne vous posez pas en victime. Prenez vos responsabilités en admettant que vous vous êtes trompé. L’erreur est humaine. Ce qui compte, c’est de regarder la réalité en face afin de ne pas retomber dans le même type de relation toxiques.
- Les énergétivores. Ceux que je nomme les vampires émotionnels. Il cherche à avoir une emprise mentale sur autrui, prend les décisions à la place de l’autre. Si vous pensez avoir affaire à ce type de personne, demandez-lui un service ou parlez-lui de vous, sans entrer dans les détails intimes. Si elle trouve une excuse pour ne pas vous aider ou qu’elle cherche à faire tourner la situation à son avantage en ramenant en permanence le sujet sur elle, ne vous fatiguez pas. Cette amitié est à sens unique.
- Les pique-assiette. Certains choisissent des gens, même inconsciemment pour se valoriser socialement. Le meilleur exemple est le pique-assiette mondain qui utilise son carnet d’adresse pour être vu en bonne compagnie. Cela se traduit dans la vie courante par une personne qui ne vous invite qu’à certaines occasions. Elle se sert ouvertement de vous comme chauffeur, livreur, hébergeur d’appoint. Quand vous lui faites part de vos doutes, elle vous fera un compliment, vous invitera à dîner ou vous fera un petit cadeau pour endormir vos soupçons.
- Le colporteur de rumeur. Ou celui qui vous prend pour son punching-ball. Il vous contredit, vous rabaisse en permanence. Il se défoule sur vous, sous couvert d’humour en vous lançant des réflexions désobligeantes.Il colporte des rumeurs de manière à créer des disputes dans son entourage et ne cesse de vous trahir en vous faisant passer pour quelqu’un de peu fiable auprès des autres.
Solutions
Si ces comportements ne sont pas temporaires, prenez les mesures qui s’imposent pour vous préserver. Si vous vous forcez à voir cette personne, que cette relation vous pèse et que quelque chose n’est pas normal, il va falloir prendre une décision. Il n’existe pas de solutions idéales pour rompre le contact. Soyez moins disponible, ne répondez plus à ses messages ou de façon occasionnelle. Le temps se chargera de vous séparer. Si vous êtes de tempérament direct, proposez un rendez-vous dans un endroit neutre et public et dites-lui tout ce que vous avez sur le coeur.
Dans certains cas, cette petite mise au point peut servir d’électrochoc et ramener la relation sur des bases saines.Ce proche ne s’était peut-être pas rendu compte de son comportement, donc ne pouvait pas se remettre en question. S’il s’excuse et paraît gêné, offrez-vous ensemble une seconde chance.
S’il persiste et signe, n’ayez aucun regret, il trouvera très vite un autre bouc émissaire.
Les rapports humains sont rarement simples.Ils mettent en relation deux caractères, deux personnalités, deux visions de la vie, qui peuvent, selon les cas, s’aider, se supporter ou se nuire. La première fois que vous rencontrez quelqu’un, écoutez votre intuition, soyez observateur et servez-vous de votre discernement. Méfiez-vous des propos qui sont ramenés par des tiers et cherchez toujours à les vérifier.
Je terminerais ce billet par une mise en garde.
Si vous n’êtes pas en danger, évitez de faire trop de ménage dans vos relations. Personne n’est parfait. Nous traversons tous à certaines périodes des passages compliqués. A force de traquer les gens toxiques, certains se sont retrouvés tout seul et bien malheureux de ne plus avoir personne à qui parler, se confier et avec qui rire et s’amuser.
‘Ne soyez pas pour vous-même une relation toxique’
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A très vite
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Et si rencontrer quelqu’un de toxique c’était aussi une possibilité de mettre en évidence, à jour, une part de notre propre toxicité ? Est-ce que cette personne « toxique » ne peut pas nous aider, indirectement, à nous montrer cet effet miroir possible et nous aider, tout aussi directement, à y réfléchir ? Cela aurait au moins l’avantage de la rendre « utile » !
Bonsoir Viviane,
merci de pointer sur ce sujet.
Oui, et tant qu’à faire, autant se servir de ces expériences pour grandir.
Je ne suis pas fan de l’effet miroir, car s’il s’avère exact dans certains cas, il ne l’est pas dans l’autre.
Et s’il ne l’est pas, il plonge celui qui subit la toxicité de l’autre dans des abîmes de réflexions et parfois de culpabilité et cela n’est pas top pour avancer.
Comme pour toute relation humaine, se confronter aux autres est souvent source d’un positionnement plus en adéquation avec soi-même,jusqu’à ne plus parler de confrontation, qui a une odeur de conflits, mais celle de s’harmoniser avec son être intérieur.
Merci pour cet article complet. Je retiens et insiste sur la nécessité d’être à sa propre écoute, en particulier de son ressenti : l’émotion est bon indicateur et ne triche pas ! Ceci nous permet d’augmenter notre vigilance face aux relations que nous avons avec les autres, tout en augmentant la connaissance de nous-même.
A la suite de cette alerte, suite à mise en veille, si nous prenons le temps d’une relecture personnelle, c’est la confiance en soi que nous allons renforcer, et donc nos propres défenses et donc encore notre sécurité pour préserver notre bien être de façon durable !
Merci beaucoup de votre retour Eric.
Effectivement, en faisant une introspection et en regardant dans le rétroviseur de ses ressentis en toute honnêteté et sans complaisance, nous finissons par admettre que ‘quelque part’, ‘on le savait’.
Certains ont mal au ventre, d’autres ressentent de façon plus diffuse ces clignotants qui signalent un danger potentiel. Personnellement, ma nuque se tend violemment dès que quelque chose me chiffonne. Je suis très à l’écoute de ce signal d’alerte, même s’il m’est arrivé parfois ne pas en tenir compte.
Pour tout un tas de raisons en lien avec notre histoire, notre vécu, nous pouvons parfois ne pas tenir compte de ces alertes, croyant en toute bonne ou mauvaise foie que ces schémas nous mettent dans un état de sécurité, alors qu’il n’en est rien.
C’est là où un travail sur ‘les blocages’ prend toute sa signification, pour ne pas s’enfermer dans des défenses obsolètes, mais de créer une nouvelle zone de confort plus en adéquation avec ce que nous sommes dans l’instant présent.
La différence que vous donnez est intéressante, il est plus facile de se défaire d’amis toxiques, que des membres de sa famille, car même en coupant les ponts pour se protéger, il reste en nous une part de culpabilité vis-à-vis de ces parents, la vie est une grande école qui nous fait évoluer chaque jour d’un pas de plus vers la connaissance de soi-même et des autres, ainsi que des réajustements à faire, en permanence, en même c’est passionnant de voir notre propre évolution et le chemin parcouru, la vie est belle et mérite d’être vécue,
Bonjour Corinne,
effectivement, comme dit l’adage, ‘on choisit ses amis, pas sa famille’. De la même façon, on peut rompre plus facilement des liens qui ne sont plus amicaux que des attaches familiales. Elles ont le plus souvent bercées notre enfance et même si on ne culpabilise pas, ce n’est pas si évident. Ensuite, je ne préconise pas une coupure avec des parents, sauf en cas de force majeures, comme cela peut arriver quelquefois. On peut prendre du recul, si on a le sentiment d’être envahi. Il est bon de savoir que tant que l’on n’aura pas réglé un gros problème familial, rupture ou pas, il reviendra nous hanter sous diverses formes, jusqu’à temps que l’on ait compris, assimilé, pardonné afin d’être libéré de ce poids éventuel.
Merci beaucoup de votre commentaire.
Bien à vous.
Marie-Pierre
je ne souhaite pas me tromper , mais la dernière relation que j’ai eu c’était bien un pervers manipulateur, à chaque fois il arrivait à me faire changer d’avis et retourner chez lui , seulement avec des mots…C’est très douloureux en meme temps une telle relation et il faut des années à se reconstruire et surtout reprendre confiance en soi.
Ma question est: qu’est qu’il a fait , qu’est qu’il a pu se passer dans la vie d’un pervers manipulateur pour qu’il puisse être comme ça ?
Comment réussir à dire NON à ces gens sans qu’on culpabilise ?
Bonjour Costa, il y a de nombreux facteurs qui façonne la personnalité d’un individu. Je pense que cela n’est pas du ressort de celui qui subit les manipulations de chercher à comprendre le pourquoi du comment. Je m’explique: on peut le faire intellectuellement bien sûr, mais il ne faut pas rentrer non plus dans le système de la compréhension à tout prix et à n’importe quel prix afin de lui trouver des excuses, ce qui ne ferait que renforcer le lien obscur entre le bourreau et la victime. Pour répondre à votre deuxième question: pourquoi culpabiliser en disant non ? Je vous invite à prendre conscience de vos qualités et les prendre en considération, car personne au monde n’a le droit de vous culpabiliser dès lors où vous affirmez ce que vous êtes, ce que vous pensez. Chacun a ses opinions, mais elles se doivent d’être débattues avec respect. Bien à vous. Marie-Pierre;
Bonjour, je reconnais ma collègue toxoque comme un colporteur de (fausses) tumeurs… mais elle se fait virer de service en service, jusqu’au mien où il a fallu la garder et où après une collègue elle a jeté son dévolu sur moi… malgré ses insultes j’ai tenu bon en attendant un recrutement et son départ, j’ai même plaisanté avec elle pour être dans une bonne ambiance mais là elle a recommencé, elle est considérée comme folle et cyclique mais nous devons attendre un mois avant de ne plus la revoir. Je dois dire qu’il est temps car là je me suis imaginée lui défonçant la tête ! C’est grave mais elle a dépassé les bornes et je suis tellement dans l’horreur de l’injustice… il me semble que même ensuite, je vais ruminer de n’avoir pu lui dire ses 4 vérités, pour me défouler. L’emprise est là, j’ai trop pris sur moi pour ma hierarchie mais c’est ça ou on ne peut plus travailler. En tout cas merci de m’avoir permis de cerner ce type d’individu toxique !
Bonjour Marie-Pierre, superbe conclusion, « ne soyez pas pour vous-même une relation toxique. » Personnellement j’ai été victime de personnes énergétivores et de colporteurs de rumeurs. Oui il est bon d’apprendre à s’assumer pour ne pas être trop dépendant du regard d’autrui et il est bon aussi d’apprendre à être souple comme vous le laissez entendre, afin de ne pas faire le vide autour de soi de par notre intransigeance éventuelle. Quand nos relations nous déplaisent, ménage ou pas ménage dites-vous? Héhé on prend tous le temps de nettoyer notre logis, nos vêtements, nous trions nos documents, mais tout le monde ne prend pas le temps de désencombrer son intérieur à savoir son mental, de ses croyances limitantes, de ses peurs qui font que parfois on ne s’affirme pas face à des abus, ou on ne prend pas le temps de bien définir ce qu’on veut et on se retrouve dans des situations dans lesquelles on ne se sent pas à sa place. J’ai réfléchi au sujet de ma façon de réagir quand la personne en face est de mauvaise humeur.
J’ai découvert la méthode ho’oponopono. C’est une méthode de guérison hawaïenne (qui veut dire « corriger une erreur ») que j’ai expérimentée et qui a montré son efficacité. Elle part du principe que lorsqu’on est confronté à des comportements déplaisants, il faudrait faire un nettoyage de mémoires limitantes en nous, qui causent ces situations désagréables.
La formule la plus efficace que j’ai essayée est:
1-je suis désolée de cette situation avec cette personne qui m’énerve pour telle raison (on imagine que l’on s’adresse à l’Univers ou Dieu)
2-je suis 100% responsable (même si on n’en a pas l’impression)
3-merci de nettoyer les mémoires limitantes à l’origine de cette situation. Merci de nettoyer toutes les émotions négatives liées à cette situation.
4-je t’aime / je m’aime
L’énergie d’amour est ce qui permet le nettoyage. Ensuite on se détend instantanément puis rapidement la personne qui nous a blessé peut s’excuser, soit c’est nous qui changeons car nous voyons les choses de façon plus apaisée, soit une autre relation va s’améliorer mais on ne le voit pas encore.
Alors ça paraît un peu simpliste comme ça mais pour l’avoir essayé je trouve que ça aide. 🙂
Et à côté de ça, je pense qu’il est bon d’apprendre à ne pas se laisser envahir en définissant mieux nos besoins et donc nos limites et ainsi devenir plus authentique. De plus apprendre des stratégies de gestion des émotions, la méditation rend beaucoup moins susceptible, elle m’a aidée à beaucoup moins ruminer, ça aide dans les relations. 🙂
Merci Marie-Pierre pour votre article qui est une invitation à réfléchir à la manière d’améliorer sa qualité de vie! Bien cordialement, Claire
Bonsoir Claire,
merci de votre témoignage. L’ho’oponopono, j’ai testé, comme beaucoup d’autres méthodes de dév perso puisque j’ai tenu une librairie ésotérique aux Sables d’Olonne pendant un certain nombre d’années. Fidèle aux valeurs que je véhicule, il est évidemment exclu que je cause d’un sujet sans l’avoir expérimenté. Elle permet de fait de liquider certains problèmes, mais ne résout pas tout dès lors où l’on n’a pas réglé émotionnellement ce qui chagrine.
Bien à vous.
Marie-Pierre
Hello Marie Pierre,
J’ai rencontré dans ma vie professionnelle, mais pas personnelle, des personnes que tu nommes énergivores. Je pense d’abord que c’est lié au fait qu’on ne choisit pas les personnes avec qui on travaille, quand on est salarié. Et après, installé à son compte, on fait ce qu’on peut ! Pour la vie personnelle, il y a davantage de libre arbitre. J’imagine qu’on est victime de personnes énergivores parce qu’on a dû mal, aussi, à dire : non. Les deux ou trois situations que j’ai connues au niveau professionnel où ma vie était polluée par quelqu’un d’énergivore, étaient davantage dues à un manque d’assurance. Le ou la manipulatrice toxiques, comme tu les nommes, voit une brêche où s’engouffrer pour retirer les marrons du feu, ou tirer à son avantage une situation. Ça je l’affirme haut et fort puisque ça m’est arrivé à deux reprises ! Quand c’est un client, ou un supérieur hiérarchique, à moins de claquer la porte et en être pour ses frais, c’est très difficile de sortir de ce genre de situation… certaines personnes victimes en font des dépressions, et je peux le comprendre. C’est incroyable d’ailleurs de constater parfois à quel point ces personnes font illusion auprès des autres auprès de qui elles tentent de briller ! C’est toi, la victime en quelque sorte, qui peut être considérée comme se sentant persécutée… véridique ! Ceci étant, ma philosophie est qu’on est toujours puni quand on agit mal dans la vie. Ce petit jeu peut durer un temps, mais les masques finissent par tomber. Dans ma famille, on dit : tu peux tromper une personne tout le temps, pas tout le monde tout le temps !
Bonjour Laurence,
de fait, comme je le dis dans l’article, nous sommes tous à même d’être confrontés dans la vie à des personnes toxiques. Par contre, je met un bémol sur le fait qu’elles seraient punies.
Par qui ? L’univers, quelconque Dieu, divinité ou autres n’ont pas de calculette pour pointer chaque humain, lui donner des bons ou mauvais points sur ce qui est bien ou mal. D’autant plus que les lois ne sont pas les mêmes pour tout le monde suivant ses croyances et l’endroit de la planète dans lequel on a été éduqué. Celui qui éprouvera de la culpabilité s’auto-punira. Un autre qui marchera sur les pieds des autres et qui estimera qu’il sera dans son bon droit continuera à avancer sur son chemin.
Bien à toi.
Marie-Pierre
bonjour,
cet article me parle, j ai moi-même rencontré une personne toxique , il me rabaissait en permanance, parlait très mal des personnes que je cotoyais si bien qu’ils m’ont tourné le dos et du coup, je me retrouvais 24h//24 avec lui sous son emprise, à regarder les émissions qu’il avait séléctionné, etc…vous avez observé j’ai tout écrit à l’imparfait ! oui parce que pour moi c’est du passé et ouff…maintenant je revis !
Au départ de cette relation, je voulais le soigner car j’avais bien vu qu’il n’était pas bien ! je me suis dit qu’avec l’amour que je lui donnerai, il réussira à guérir car on le sait tous , l’amour est le meilleur médicament qui soit !
Mais ça il ne le savait pas, je m’étais protégée en me barricadant derrière un mur imaginaire, lorsque j’ai vu que ce mur s’affinait, là, je me suis dit il est temps pour moi de partir, je n’y arriverai pas, je ne le sauverai pas de ce..mental…et c’est ce que j’ai fait….Ma conclusion : ne pas guérir une personne si elle n’en a pas envie !
Karine
Karine, bravo pour votre témoignage et votre analyse. Nous ne sommes pas le guérisseur de l’autre dans une relation sentimentale. L’amour, c’est une relation basée sur le respect de soi, de son amoureux et de l’amour partagé. Il est bien évident que dans une union, nous devons être attentif à son partenaire: c’est là où réside la connivence, mais il faut savoir faire la part des choses entre complicités et vampirisme.
Bien à vous.
Marie-Pierre
Merci
Mais sachez que les personnes dites toxiques existeront toujours que se soit en famille ou en dehors de la famille. Le problème est de savoir comment s’y prendre face à ces personnes. Rester et passer le temps à suivre et a discuter avec elles ou être prudent ? La loi d’attraction demande d’éviter des personnes qui sont négatives
Bonjour Patrice,
comme je l’indique dans l’article, nous croisons tous dans notre existence des personnes négatives. A moins de vivre seul sur une île déserte, il est impossible d’y échapper. Mais que veut dire négatif? Car quelqu’un peut s’avérer être négatif pour untel et pas pour un autre. Bien à vous. Marie-Pierre